Les gammes orthographiques

Une des meilleures façons d'apprendre l'orthographe consiste à lire des phrases courtes mais difficiles, les étudier, les comprendre en n'hésitant pas à ouvrir ses dictionnaires (Larousse ou Robert). René Trépant, président fondateur de l'APT belge de l'orthographe, en a concocté des centaines. Qu'il soit ici remercié éternellement pour le bonheur qu'il nous a offert. Ce travail (passe-temps !) important fut réalisé vers 1990 et poursuivi en 2005.

Depuis lors, une multitude de mots ont soit changé leur orthographe soit carrément disparu de nos ouvrages de référence. Les phrases ont été revues et mises à jour minutieusement en se basant sur le Petit Larousse et le Petit Robert, éditions 2011 

 

Les gammes orthographiques (ou phrases difficiles) ont fait l'objet d'une publication complète réservée aux membres du Cercle d'Or. C'est la raison pour laquelle elles ne sont pas accessibles publiquement. Elles constituent à elles seules la base de l'étude de l'orthographe pour qui veut se perfectionner en profondeur.

 

Quelques exemples :

 

       Des sous-main(s) en maroquin, des sous-verre(s) en plastique ;

       Les lentisques touffus et les arbousiers forment le matorral des pays méditerranéens ;

       Il s’enivra jusqu’à ce que cette fille s’enamourât (s’énamourât) de lui ;

       Les édiles grand-ducaux sont confinés dans leur sorte de tétrarchat ;

       Qui aime les huîtres apprécie aussi les gryphées bien épicées ;

       Des becs-fins, des becfigues et des gros-becs sont en train de voleter côte à côte ;

       Il chante des alléluias et des gloria tout en sirotant des glorias ;

       Encore un cas de grossesse môlaire ;

       Nous sommes rentrés bredouilles ;

       Cette plaie se gangrènera probablement ;

       Danser le calypso, puis une barcarolle ;

       La bryone grimpe dans nos haies ;